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 Contexte Complet

Arthur Fields
Arthur Fields


Date d'inscription : 24/02/2013
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MessageSujet: Contexte Complet   Contexte Complet EmptyMer 6 Mar - 9:22

A ce jour, plus personne ne se souvient qui a tiré le premier missile, qui a déclenché cette guère mais ça ne fait plus aucune importance pour qui que ce soit. Nous sommes en l'an 2147 et pour la première fois l'humanité parvient à survivre ensemble, chaque humain vivant avec son voisin. C'est sans doute plus facile quand on n'est plus que dix milles et qu'on doit survivre entassé dans une ville qui pourrait accueillir tout au plus cinq mille personnes. Si notre situation semble désespérée c'est parce qu'elle est l'est. A l'aube du XXIIème siècle, la troisième guerre mondiale a finalement éclaté, celle que tout le monde redoutait tant, qui allait détruire notre arme par son armement nucléaire. Soudainement les armes que nous avions crée pour nous défendre se sont mises à pleuvoir, pays après pays, tout ou presque fut ravagé par un déluge mortel d'armes nucléaires. Quand enfin le feu a cessé, qu'il ne restait plus personne pour tirer le missile suivant, les survivants ont commencé à sortir, à tenter de reconstruire quelque chose, de subsister dans monde ravagé. On considère aujourd'hui qu'après la fin des tirs de missiles, soit une semaine après le premier impact de missile, moins d'un milliard d'humains avait survécu. Puis il y eut les radiations qui tuèrent encore un grand nombre de ceux-là, ensuite la faim et la soif ont pris le relais, tuant plus d'humains encore. Enfin faute de trouver de la nourriture, les humains se sont dévorés entre eux. Sept années après cette guerre qui ravagea notre monde, rien n'a repoussé, la nature dont on était si certains qu'elle reprendrait ses droits une fois l'humanité mise à l'écart, n'avait pas repris ses droits. Partout de la cendre, une odeur acide qui pique le nez, brûle les poumons et irrite les yeux, l'eau est polluée, nocive, quand à la faune, elle n'a pas mieux survécu que la flore. On retrouve parfois de rares lapins ou d'autres animaux qui avaient hiberné pendant les explosions mais après sept années, il est devenu rare d'en voir. Trop pour espérer s'en alimenter.

En 2100, quelques mois seulement après le "jour de l'apocalypse", la survie avait commencé à s'organiser en plein coeur de l'Europe. Son instigateur s'appelait Alfred Richards, quarantenaire, anglais, ancien des forces spéciales. C'est dans les ruines de Berlin qu'il entama la création d'une petite ville fortifiée avec d'autres survivants. Le but était de se protéger des autres humains, ceux que ce monde désolé rendrait fous, mais aussi et surtout de se protéger de l'hiver nucléaire qui arriverait bientôt. Sur des ondes radio, il commença à faire entendre son appel, certains y répondirent, d'autres ne l'entendirent jamais et bientôt la petit cinquantaine de survivants fut une centaine, puis un millier et ce nombre grandit mois après mois. Peu survivaient pourtant, ce monde n'était pas adapté à la survie du plus grand nombre mais des plus forts. Menés par ce soldat à la main de fer, les survivants obéissant à ses ordres, ne gaspillant aucune ressource pour des gens que rien ne pourrait sauver. Les survivants trouvaient refuge dans l'abri fortifié de Berlin, chacun oeuvrant et luttant pour participer à sa propre survie et celle de l'espèce. Les ressources s'amenuisaient lentement et sur cette terre devenue infertile, plus rien ne semblait vouloir pousser, la nature était morte et entrainait avec elle la mort des humains survivants. Dans ce combat semblant perdu d'avance, il arrivait pourtant parfois des rescapés mais chacun se rendait à l'évidence que la Terre était morte et qu'elle entrainerait dans sa disparition, celle des humains même qui avaient provoqué sa destruction. Un cercle vicieux contre lequel l'humanité ne pouvait plus rien faire que d'attendre sa propre extinction. Rien ne semblait plus pouvoir sauver les dix milles survivants qui restaient encore, dernier représentant d'une espèce condamnée à disparaitre définitivement par sa propre faute. Même les Dieux semblaient avoir disparu, semblaient avoir abandonné les humains, plus personne ne voulait prier, la fin semblait si proche et si inévitable que toute forme de foi avait disparu. C'est là qu'ils apparurent, les Elhéens, venus du ciel comme des anges de miséricorde pour sauver l'humanité de sa disparition.

Les Elhéens, peuple physiquement semblable aux humains mais possédant des technologies particulièrement avancées. L'histoire des humains, de l'humanité, est maigre comparé à la durée d'existence des Elhéens, les voyages spatiaux et intersidéraux font partie intégrante de l'histoire de ce peuple. Tous les tords et vices qu'avaient connu l'humanité, ils les avaient depuis longtemps dépassés et corrigés pour assurer leur survie. Les différences physiques entre Elhéens et humains demeuraient purement internes, le placement des organes étaient différents, le coeur à droite et non à gauche en était le plus flagrant exemple. Connectés à leur technologie de vie depuis des générations, on pouvait parfois remarquer briller sous leur peau plus fine que celle des humains les flux qui les traversaient quand ils pensaient, réfléchissaient ou activaient l'ordinateur situé dans leur bras. Un peuple si avance, potentiellement si dangereux, comment auraient-il été accueilli s'il était venu pendant les ères prospères de l'humanité ? Par la guerre sans doute. Dans le désespoir qui avait gagné les coeurs humains, ils furent accueilli comme des sauveurs, comme des héros. C'était l'année 2107 et l'Homme rencontrait finalement l'Extraterrestre. Ni affrontement, ni combat, rien que de la méfiance et peut-être le désespoir qui avait déjà condamné l'humanité. Les humains écoutèrent, sans s'armer et sans se battre, représentés par Richards, ce soldat qui avait uni les survivants, négociant leur survie avec les Elhéens, inconnus et pourtant dernier espoir de l'humanité d'assurer sa propre survie. Les négociations ne durèrent pas longtemps, qui avait-il à négocier pour les humains ? Leur terre se mourrait, plus rien ne poussait, les ressources étaient pratiquement totalement épuisées, moins de dix milles à présents, ils n'avaient rien pour négocier, ils ne purent se résigner qu'à accepter les conditions des Elhéens. C'est ainsi que les humains quittèrent la Terre aux côtés des Elhéens pour gagner la planète d'origine de ces sauveurs. Elhea. Une chance de survie pour l'humanité, un endroit où subsister et pérenniser à nouveau aux côtés de quatre autres peuples.

Elhea était une planète magnifique, riche de décors somptueux et sur laquelle tout vivait en harmonie avec la nature. La technologie élhéenne ne rognait pas sur son environnement mais s'y imbriquait avec un brio fabuleux. Constitué d'un seul vaste continent divisé entre les peuples résidant sur Elhea, la planète-arche ainsi qu'elle était nommée, chaque espèce avait eu les terres les plus adéquates à sa propre survie. Ainsi les Océaniens, peuple originaire de la planète Orbania, pouvait vivre au bord de l'océan qui recouvrait la grand majorité de la planète. La technologie des élhéens leurs avaient même permis de reconstruire Isthia, leur ville sous-marine, grâce à un réseau de boucliers d'énergie gardant la cité à l'abri des puissants courants marins. Les Carminéens, de la planète carmine, vivaient dans les landes de feu, terres désolées aux yeux de tous les peuples par ses coulées de lave régulière, sa température brûlante et son air suffocant, véritable paradis pour les Carminéens. Les Enthura de Varaldir vivaient ainsi qu'ils le faisaient sur leur planète forestière, dans des villages au sommet des grands arbres de la Forêt Infinie, un endroit rêvé pour un peuple si en adéquation avec la nature que son alimentation entière demeurait végétarienne. Les vastes landes du nord sont le fief des Sanchnors, guerriers fiers et valeureux de la planète Sordania, qui y vivent en petits clans isolés, s'affrontant pour un mot de travers ou un regard trop soutenu comme ils le faisaient avant. Les humains reçurent des terres fertiles, vallonnées, des collines légères où l'agriculture pouvait se développer facilement, ou pérenniser à nouveau serait aisé, des terres faciles à vivre et sans difficulté d'adaptation. Les Elhéens, enfin, vivaient au coeur de ce grand continent dans la grande ville d'Olexa. Une ville qui rappelait la Rome des livres d'histoire, celle où César dominait le monde, rien ne laissait présager la technologie qui l'animait et l'habitait, comme si les Elhéens avaient la possibilité de vivre dans un monde ultra-technologique mais se contentait de l'utiliser pour la vie de tous les jours sans en abuser. Préférant la simplicité d'une maison en pierre à celle du métal, d'un feu de bois à un chauffage central au sol. Pour bien des humains c'était quelque chose d'incompréhensible, les Elhéens eux n'auraient su comment vivre autrement.

Les Elhéens assuraient une surveillance des peuples habitant Elhea, s'appuyant sur des lois strictes, notamment au niveau du contrôle des naissances. N'ayant jamais été un peuple nombreux et désireux de garder le contrôle de leur planète, les Elhéens s'assuraient de demeurer plus nombreux que les autres espèces vivant sur leur planète, surveillant les agissements de ces peuples avec une grande attention. Seuls les Sanchnors avaient trouvé à redire sur la dictature sénatoriale des Elhéens mais leurs incessants affrontements entre eux avaient tôt fait de limiter leur population, aussi même eux avaient finalement accepté les lois de leurs sauveurs. Quand à la loi, elle était à l'application des Parangons, un groupe d'élite réservé aux asariens, personne ne devenait Parangon mais naissait ainsi. Il arrivait parfois sur Elhea qu'un enfant élhéen naisse avec des dons particuliers, un pouvoir personnel. Il pouvait alors choisir de devenir Parangon, de se mettre au service de la justice Elhéenne, aux ordres du Sénat, son rôle était alors de veiller à l'application des lois, d'enquêter sur les crimes, de juger les fautes et de rendre la justice. Appliquant ainsi la justice d'une main de fer, veillant à l'évolution des peuples selon les conditions du Sénat. Ainsi les Elhéens vivaient en rois, les autres peuples vivaient libres sur les terres qui leurs avaient été donnés, soumis aux lois élhéennes et susceptible de connaitre l'esclavage.

Le problème se posa rapidement pour les Elhéens quand ils se rendirent compte que les humains naissant sur Elhea étaient dotés d'aptitudes particulières. Sans doute était-ce la façon des humains de s'adapter à leur nouvel environnement, comme les océaniens ont évolué pour vivre dans les eaux élhéennes, les carminéens s'étaient adaptés à l'air d'Elhea, les humains eux évoluaient comme en réponse à la technologie élhéenne. Le contrôle des naissances exercé par les Elhéens se fit plus drastique, chaque don, chaque capacité, chaque pouvoir étant répertoriés mais lentement, inexorablement, la population humaine évoluait, changeait, les premiers humains de la Terre mourraient pour laisser place aux humains d'Elhea, dotés de pouvoirs qui inquiétaient les Elhéens dont les Parangons auraient risqué d'être dépassés en peu de temps en cas de soulèvement humain. Chaque humain naissant se vit doter d'un plot de sécurité, assurance pour les Elhéens d'empêcher tout usage de son pouvoir mais le contrôle. Une autre forme de contrôle fut la nomination d'un Parangon Elhéen, d'un enfant choisis au hasard parmi les humains pour devenir Parangon. Arthur Fields. On dit parfois qu'il suffit d'un homme pour changer les choses, la vérité est un peu plus complexe, il fallut un homme et une élhéene pour changer les choses. [NOM A RAJOUTER] était une Parangon en devenir qui apprit aux côtés d'Arthur. Leur relation devint rapidement personnelle quoi que toujours secrète, ils formaient un binôme efficace chargé de la surveillance des minorités dont les humains. Alors que le Sénat prenait conscience des capacités du Parangon humain et du charisme de celui-ci au près des humains, les sénateurs prirent peur de lui et décidèrent de le faire assassiner par celle-là même qui n'aurait aucun problème à le tuer. Hélas elle n'en fit rien, l'informant au contraire des intentions du Sénat à son égard, de l'inquiétude qu'il suscitait chez les sénateurs et les Elhéens. Cet ordre donné par le Sénat fut l’événement déclencheur de la "Révolution Humaine".

Ne soyez pas abusé par le terme de Révolution, elle n'a duré que trois brèves semaines et à fait moins de cinquante morts entre les Elhéens et les Humains qui s'affrontèrent. Ce fut une marche humaine sur Olexa, à sa tête les deux Parangons renégats, considérés comme les plus puissants du groupe d'élite. Bien que leur nombre fut toujours strictement surveillé, les humains n'eurent aucun mal à marcher sur la grande ville jusqu'aux portes du Sénat dont les Parangons n'arrivaient à arrêter la marée humaine. Arthur et [NOM A RAJOUTER] enfoncèrent la porte, les Sénateurs furent mis aux arrêts et condamnés par les deux Parangons à la peine capitale, leur mort diffusée publiquement sur toute la planète. Les Parangons n'étaient plus, le Sénat était effondré, le pouvoir en place à terre, Arthur s'avança vers la tribune des déclarations, l'élhéenne dans son dos. Son discours résonna sur toute la planète, retransmis à tous les peuples. Les humains avaient désormais le pouvoir, les minorités seraient représentées au près du nouveau pouvoir en place, celui d'une dictature exercée par lui-même et celle qu'il annonçait comme sa fiancée. Les Elhéens étaient déchus de leur titre de pouvoir, condamnés à l'esclavage et sans possibilité que de faire entendre sa voix au près du pouvoir en place. Une nouvelle ère commençait sur Elhea, celle des humains.
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